samedi 27 novembre 2010

Le 28 Novembre 2010: Jour de Vérité

Ô toi mon frère, ou  toi ma soeur,  n'oublie pas d'aller voter demain dimanche 28 novembre 2010. Car "voter c'est compter". Ta voix est décisive pour l'avenir de ta chère patrie la Côte d'Ivoire.
Le lieu : 35 bis rue BOSSUET- LYON 6ème
 metro Foch
Heures: 8h00-17h30
Que le meilleur gagne pour que vive
la République ivoirienne

3 commentaires:

  1. Mon regard sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. (1/3)


    Le 1er tour des élections présidentielles s’est tenu le 31 octobre 2010 dans notre pays.
    Dans un climat social apaisé, le taux de participation a été d’après les estimations annoncées
    Par les instances politiques ivoiriennes et internationales accréditées pour la supervision de ces élections de 83,73%.
    Ce taux de participation record témoigne de la maturité citoyenne et politique du peuple ivoirien et de son ardent désir d’un retour de la paix sociale, indispensable pour le développement harmonieux d’une nation.
    Il indique également aux acteurs politiques dans toutes leurs diversités, que la seule et unique voix pour accéder au pouvoir d’Etat, réside dans leur soumission au suffrage universel par les urnes.

    J’aurais aimé que les résultats sortis des urnes et proclamés par la Commission Electorale Indépendante et validés par le Conseil Constitutionnel ne souffrent d’aucune ambigüité.
    Ce qui ne fut pas le cas car de graves irrégularités portant sur le total des voix et la cohérence de ces résultats ont été observées.
    Dans certaines régions, des suffrages exprimés ont été supérieurs au nombre de votants (5.725.720 inscrits).
    Les résultats du premier tour concernant (5.784.490 inscrits), nombre également supérieur à celui du Décret N°2010 – 238 du 09 septembre, portant autorisation de la délivrance de la carte nationale d’identité aux ivoiriens figurant sur la liste électorale définitive, soit 5.725.720 personnes inscrites.
    La différence entre ces deux chiffres, résulte de la participation aux élections présidentielles de personnes sans carte d’identité ou de personnes n’ayant pas droit au document mais qui le possèdent.
    Ce constat nous fait comprendre et affirmer que ces anomalies ont entrainé la perte de certains milliers de voix au candidat du PDCI et à celui du FPI.
    Seule, la CEI peut donner des explications sur ces différents cas.

    Ces faits n’excluent pas une manœuvre pour masquer le pertinent échec des dirigeants actuels du PDCI de HOUPHOUET et de nos grands parents.
    Il leur sera difficile d’utiliser les moyens pour faire intégrer dans la conscience collective des militants de ce parti, l’impossibilité pour eux à choisir le candidat du FPI au second tour des présidentielles.

    Bété, Baoulé, Gouro, Sénoufo, Guéré, Yacouba…, reconnaissants de l’œuvre gigantesque de construction de notre pays par le Père de la nation ivoirienne, nous ne pouvons pas ne pas le pleurer.
    Le recours systématique à sa personne par nos dirigeants politiques actuels du PDCI est le témoignage d’une mauvaise gestion de cet héritage politique et le reflet de leur incapacité à marquer personnellement la continuité de son œuvre.
    Face à cet échec, tout politique digne en tire les conséquences en s’inspirant de ce qu’a fait Lionel JOSPIN au soir du 21 Avril 2002.

    Félicitations aux dirigeants du RDR car ils ont été excellents dans leur machine de communication et efficaces.
    Le charismatique Leader Tanzanien Julius Kambarage NYERERE est ressuscité.
    Fondateur en 1954 de la Tanganyika Africain National (TANU), Julius NYERERE a été député, premier ministre puis Président de la République d’abord de Tanganyika en 1962 puis de la Tanzanie en 1964 après le Zanzibar, dirigé alors par Karume, le leader de l’afro-shirazi party (ASP).
    Il avait volontairement quitté le pouvoir en 1985 après 24 ans de règne et se faisait appelé :
    Mwalimu ou l’Instituteur ; il était un socialiste engagé, soucieux de l’émancipation des africains.
    Il a affirmé que cette émancipation ne pouvait être possible sans unité africaine.


    Le N°2, la semaine prochaine. :

    RépondreSupprimer
  2. Chers Compatriotes, je vous indiquais que la suite de mon regard sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire se ferait la semaine prochaine.
    Compte tenu de la situation que nous connaissons, je vous fais lire le 2ème et 3ème volets de ma publication en deux fois.

    Mon regard sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire (suite et fin)

    Le poste promis à Mr Henri Konan BEDIE dans le projet de gestion du RHDP ressemble à celui qu’occupe la Reine d’Angleterre alors qu’il pouvait redevenir Président de la République.
    Je n’ignore pas les accords conclus entre l’opposition et la coalition d’alors, créée le 18 Mai 2005 aux lendemains des accords de KLEBER.
    Permettez que je vous fasse remarquer ici que ces mêmes partis avaient demandé la dissolution de notre assemblée nationale et la mise sous tutelle de la Côte d’Ivoire de l’ONU.
    Proposition rejetée par Monsieur Laurent GBAGBO, décision courageuse qui a permit aux représentants du peuple à l’assemblée nationale sans exclusive de continuer à percevoir leur traitement mensuel.

    Ces préconisations si elles avaient été appliquées auraient suscité la mise à mal de notre souveraineté. Cette valeur était jadis défendue par le Père de la nation ivoirienne.
    J’ai fait un constat en m’appuyant sur les éléments dont je dispose.
    J’étais de ceux qui voulaient un changement à la tête de l’Etat en 1990.
    J’ai été « gazé » par les forces de l’ordre en avril 1990 à la rue du commerce à Abidjan Plateau alors que nous suivions les leaders de l’opposition qui ont eu la vie sauve grâce au Directeur de Novotel, qui a accepté de leur ouvrir ses portes dans la précipitation alors que son établissement été fermé ce jour.

    En m’appuyant sur les éléments dont je dispose donc, éléments qui n’engagent que ma personne, j’affirme que ce que vit la Côte d’Ivoire est dû à :
    - une insécurité généralisée
    - une violation des droits de l’homme
    - une violence faite dans l’impunité dans nos villes, villages et campagnes
    - une école qui a perdu tous ses attributs ainsi que la morale collective
    - un état déplorable de nos infrastructures économiques
    - un taux de pauvreté qui a atteint le niveau inacceptable…
    Ces facteurs sont bel et bien les résultantes d’une guerre.
    Par contre, il serait facile de prendre les fondements de cette guerre pour justifier les résultats médiocres sur ces aspects ci-dessus dans le bilan des refondateurs qui ne sont pas les seuls mais plutôt l’ensemble des acteurs politiques de notre pays.

    Je reconnais comme de nombreux ivoiriens que le régime FPI a favorisé une légèreté et une impunité généralisées par moments.
    Cela est inadmissible dans un Etat de droit, un Etat qui se respecte et qui demande à être respecté.
    Stratégiquement, le Président Laurent GBAGBO ne pouvait pas se permettre sur cette période de mener une lutte généralisée contre l’impunité sans avoir à dos, les dirigeants des partis politiques, représentés par des ministres issus de leur rang.
    Ces partis politiques nous avaient annoncé suite aux accords de Marcoussis validés en janvier 2003 à KLEBER qu’ils avaient les pleins pouvoirs et cela depuis 2002.
    Qu’ont-ils fait ?

    RépondreSupprimer
  3. Ils sont aussi coupables en même temps que le Président sortant auquel ils ne reconnaissent pas une autorité.
    Par leur appel à voter au second tour pour le candidat du RDR, les dirigeants du PDCI ont fait un choix.
    J’aurais voulu que soit porté sur le bulletin de vote en ce qui concerne leur candidat, RHDP comme celui du candidat de LMP.
    Avant la proclamation du résultat final, le RDR et les partis qui l’ont soutenu ont élaboré un accord politique dans lequel la Primature et d’autres postes ministériels importants reviendraient au PDCI.
    L’appel au ralliement des Baoulés au vote du candidat du RDR m’a emmené à m’interroger sur le caractère solennel de cet appel.

    Tous les Baoulés sont-ils du PDCI ?
    Tous les PDCI sont-ils Baoulé ?
    Tous les militants du PDCI non baoulé sont-ils des sous- militants ?
    Tous les Baoulés doivent ils faire un vote mécanique ?
    Sont-ils des « moutons » ou un bétail électoral comme l’a indiqué Gnamien KONAN ?
    J’ai espéré que nous ne suivrions pas les consignes de vote venant d’un chef lui-même à la recherche de ses propres repères.
    Le vote communautaire doit être banni car cela va de l’existence de la Côte d’Ivoire.
    Le Président sortant a également confié son élection aux chefs traditionnels Wê et Dan ; cette démarche est ridicule et inopportune.

    Le résultat connu laisse transparaître un vote ethnique voir communautaire de certains frères ivoiriens.
    Ces faits mettent à mal le sentiment national dans ce monde en pleine mutation avec le brassage de culture qui l’accompagne.
    Il est aujourd’hui impossible que presque tout un groupe se reconnaisse en un seul candidat.
    Le peuple Ivoirien doit être mature, gage d’une unité nationale certaine après ces élections.

    Camarades militants du PDCI, Bédié et sa bande ont échoué.
    Jeunes loups à l’avenir prometteur, Bédié et sa bande sont dans l’agonie et il est l’heure de les achever ; il est temps de refaire surface et de savoir écrire des pages indélébiles de l’histoire du PDCI et de la Côte d’Ivoire, notre pays.
    Le 28 novembre a marqué le début de notre histoire.
    L’adhésion de tous les ivoiriens au résultat de ces élections est la seule condition pour que notre pays amorce un développement économique durable.
    Laissons-nous guider par la sagesse et le discernement.
    Que Dieu bénisse le peuple de Côte d’Ivoire.

    RépondreSupprimer