Ils sont aussi coupables en même temps que le Président sortant auquel ils ne reconnaissent pas une autorité.
Par leur appel à voter au second tour pour le candidat du RDR, les dirigeants du PDCI ont fait un choix.
J’aurais voulu que soit porté sur le bulletin de vote en ce qui concerne leur candidat, RHDP comme celui du candidat de LMP.
Avant la proclamation du résultat final, le RDR et les partis qui l’ont soutenu ont élaboré un accord politique dans lequel la Primature et d’autres postes ministériels importants reviendraient au PDCI.
L’appel au ralliement des Baoulés au vote du candidat du RDR m’a emmené à m’interroger sur le caractère solennel de cet appel.
Tous les Baoulés sont-ils du PDCI ?
Tous les PDCI sont-ils Baoulé ?
Tous les militants du PDCI non baoulé sont-ils des sous- militants ?
Tous les Baoulés doivent ils faire un vote mécanique ?
Sont-ils des « moutons » ou un bétail électoral comme l’a indiqué Gnamien KONAN ?
J’ai espéré que nous ne suivrions pas les consignes de vote venant d’un chef lui-même à la recherche de ses propres repères.
Le vote communautaire doit être banni car cela va de l’existence de la Côte d’Ivoire.
Le Président sortant a également confié son élection aux chefs traditionnels Wê et Dan ; cette démarche est ridicule et inopportune.
Le résultat connu laisse transparaître un vote ethnique voir communautaire de certains frères ivoiriens.
Ces faits mettent à mal le sentiment national dans ce monde en pleine mutation avec le brassage de culture qui l’accompagne.
Il est aujourd’hui impossible que presque tout un groupe se reconnaisse en un seul candidat.
Le peuple Ivoirien doit être mature, gage d’une unité nationale certaine après ces élections.
Camarades militants du PDCI, Bédié et sa bande ont échoué.
Jeunes loups à l’avenir prometteur, Bédié et sa bande sont dans l’agonie et il est l’heure de les achever ; il est temps de refaire surface et de savoir écrire des pages indélébiles de l’histoire du PDCI et de la Côte d’Ivoire, notre pays.
Le 28 novembre a marqué le début de notre histoire.
L’adhésion de tous les ivoiriens au résultat de ces élections est la seule condition pour que notre pays amorce un développement économique durable.
Laissons-nous guider par la sagesse et le discernement.
Que Dieu bénisse le peuple de Côte d’Ivoire.